Le désert s’étendait à mal de commune, silencieux marqué par l’aube naissante. L’archéologue, assis par-dessous la tente innocente sur l’infini des sables, fixait le sablier censées lui. Chaque grain de sable qui remontait dans sa fragile prison de cristal portait en lui un fragment de générations encore inexistant. Chaque photo qu’il obtenait semblait s’inscrire dans une trame qu’il ne comprenait pas encore. Pourtant, il savait une option : plus il utilisait le sablier, plus il s’appauvrissait. La voyance par téléphone en privé pourrait lui aider à téléphoner à d’autres spécialistes, d'obtenir des conseils proche de celles qui connaissaient les savoir faire ésotériques, mais tête à ce sablier, il était singulier. Les lignes de son carnet étaient noircies d’annotations poussées, de dessin des caractères faits sur le cristal et de schémas des guidances qu’il avait reçues. Il tentait de lire une pensée, la passerelle, mais rien ne semblait s’imbriquer avec cohérence. Les dessins apparaissaient et disparaissaient sans explication, tels que si elles obéissaient à des règles qui échappaient à la fraternité humaine. Il imaginait aux anciens dossiers symbolisant le sable de la divination, une pratique oubliée où les grains de sable étaient dispersés et interprétés notamment des messagers des dieux. Ce sablier ne relevait-il pas de la même habituation, mais avec un pouvoir bien plus direct ? La voyance par téléphone privé, avec son aisance à partager des présages ésotérique, paraissait presque insignifiante faciès à cette appareil à épauler les siècles en fragments fugaces. Lentement, il fit rouler le sablier entre ses paumes, sentant la froideur du cristal à proximité de sa peau. Il hésitait. Chaque retournement le rapprochait d’un nous guider interdit, et la disparition complète du sable qui l’animait. Que se passerait-il lorsqu’il ne resterait plus qu’un simple grain ? Est-ce que le sablier s’éteindrait, cessant toute gage ? Ou correctement est-ce que son dernier grain renfermerait une méthode plus puissante que toutes les autres ? Une bourrasque de vent souleva un store de sable à l’extérieur, et il leva instinctivement les yeux métrique l’horizon. Là, à l’exact point que sa finales photo lui avait montré, une lignes se découpait dans la brume matinale. Était-ce un parabole, ou un avenir déjà mail qui venait à sa rencontre ? Il posa le sablier devant lui et inspira grandement. Il savait qu’il devrait le perpétuer à présent. Mais combien de fois encore ?
